🌿Le consistoire : une énergie au service de la communauté
Le consistoire est le cœur battant de notre Église locale. Il veille à la vitalité de notre communauté, à sa bonne organisation et à son dynamisme au quotidien. Fidèle à la tradition réformée, il réunit les quatre ministères : anciens, diacres, administrateurs et pasteurs.
Ses membres, élus pour un mandat de quatre ans (renouvelable une fois), mettent leurs compétences et leurs talents au service de tous. Chacun apporte sa voix et son regard, dans un esprit de collégialité et de service partagé.
Concrètement, le consistoire :
- assume les tâches administratives,
- organise et soutient les activités paroissiales,
- stimule l'élan diaconal, en veillant à ce que l'entraide et la solidarité soient vécues au quotidien.
2. Nos pasteurs et le bureau
• Nos pasteurs
Guides spirituels et accompagnateurs, les pasteurs assurent la direction pastorale de notre communauté :
- Roger Dewandeler
- Michel Badry
• Le bureau du consistoire
Constitué chaque année en janvier, le bureau du consistoire veille au bon fonctionnement quotidien de la paroisse :
- Carla Chillaud (présidente)
- Elly Kranendonk (secrétaire)
- Peter Wijntje (trésorier)
3. Les ministères et collèges
• Les ministères
Chaque ministère joue un rôle précieux : les diacres incarnent la solidarité, les administrateurs assurent la bonne gestion, les anciens accompagnent spirituellement et les pasteurs offrent la Parole qui rassemble.
- Diacres : Riet Ouwehand, Mireille de Cay
- Anciens administrateurs : Peter Wijntje, Elly Kranendonk
- Anciens : Carla Chillaud, Jean-Baptiste Hendrix
• Les collèges
Deux collèges spécifiques complètent l'organisation :
- College van kerkrentmeesters :
- Peter Wijntje (voorzitter)
- Elly Kranendonk (secretaris)
- College van diakenen :
- Mireille de Cay (voorzitter)
- Riet Ouwehand (secretaris)
Autres responsabilités : Jan Verkoren exerce les fonctions de kerkrentmeester et diaconaal rentmeester.
Nous remercions de tout cœur chacun de ces membres pour leur engagement fidèle et leur dévouement au service de notre Église et de sa vie fraternelle.
4. Une histoire qui nous relie
Le consistoire, tel que nous le connaissons aujourd'hui, plonge ses racines dans la Réforme protestante du XVIᵉ siècle. Dans ce contexte, les Églises réformées ont voulu mettre en place une structure collégiale où l'autorité ne reposait pas uniquement sur les pasteurs, mais était partagée avec des anciens et des diacres.
C'est ainsi qu'est né le consistoire (ou conseil presbytéral), dans des pays comme la Suisse ou les Pays-Bas. Le nom peut varier : "consistoire" dans le monde réformé francophone, "session" ou "council of elders" dans les traditions anglo-saxonnes, et "kerkraad" dans les Églises néerlandaises.
Avec le temps, le consistoire est devenu l'organe de gouvernance locale, chargé non seulement de l'administration, mais aussi de l'encadrement spirituel et de la vie communautaire. Aujourd'hui encore, dans la plupart des Églises réformées, il demeure la structure de base : signe de continuité, mais aussi d'adaptation aux besoins actuels.
5. Des origines aux premiers siècles
Si l'on remonte plus loin encore, à l'époque de Jésus, il n'existait pas encore de structure formalisée : le maître enseignait directement à ses disciples. Après la période apostolique, cependant, l'Église naissante a vite compris la nécessité d'une organisation.
Pour répondre aux besoins de la communauté, des rôles furent établis : évêques (ou surveillants), anciens et diacres. Dès les premiers siècles, on voit ainsi émerger une organisation collégiale, pensée pour maintenir la cohésion, résister aux persécutions et éviter les dérives.
La gouvernance de l'Église n'était plus laissée au hasard ni à l'initiative isolée, mais confiée à des personnes choisies et reconnues par la communauté. La Réforme n'a donc pas inventé ce principe : elle l'a réaffirmé et redéfini, pour le mettre au service d'un contexte nouveau.
Aujourd'hui encore, notre consistoire prolonge cette longue tradition de gouvernance partagée et de discernement collectif.
6. Une "démocratie avant la lettre"
On peut dire que ces structures ecclésiales ont posé, dès les premiers siècles, les bases d'une "démocratie avant la lettre". Certes, aux débuts du christianisme, certains s'imposaient par une inspiration directe de l'Esprit. Mais très vite, la communauté a vu la sagesse d'établir des critères clairs : un pasteur ou un ancien devait être reconnu, choisi et confirmé par l'Église, et non simplement autoproclamé.
Ainsi, le pouvoir était exercé par l'Église et pour l'Église. C'était déjà une manière d'affirmer que la communauté garde la main sur son organisation, et que les décisions ne reposent pas sur une seule voix, mais sur une collégialité réfléchie.
C'est exactement ce principe que nous vivons encore aujourd'hui. Le pasteur, même guide spirituel, est choisi et employé par la communauté. Le consistoire veille à la vie de l'Église, prend les décisions importantes, et s'assure que tout fonctionne pour le bien de tous.
En somme, notre consistoire est bien plus qu'un organe administratif : il est le signe vivant d'une Église gouvernée ensemble, dans la confiance et la fraternité. Une belle manière de dire que notre communauté est par et pour ses membres, dans la fidélité à une tradition séculaire qui continue d'inspirer notre présent.